Les Fintechs à l’assaut du « prêt » carré des banques !

« FinTech » (contraction de « Finance » et « Technologie »)  est le nouveau mot à la mode. Après les transports, la restauration, l’hôtellerie, la finance est aujourd’hui le nouveau secteur visé par la transformation digitale.

Prêt à la consommation : de nouvelles structures émergent !

Un prêt sans banque ? C'est possible !Prenons l’exemple du prêt à la consommation dont le marché est fleurissant. Un nouveau mode de consommation du crédit est apparu avec l’ère d’internet, le crédit participatif. Ce concept, porté par des « FinTech », s’appuie sur les dernières technologies et sur une plus grande capacité à s’adapter au marché pour séduire les emprunteurs. Aux Etats-Unis, Lending Club est un bel exemple de ce nouveau mode de consommation. La plateforme américaine propose du crédit participatif, c’est-à-dire un crédit issu d’une collecte auprès d’investisseurs. Fondée en 2006, la société a déjà délivré plus de 4 milliards de prêts en 2014.

Quels avantages pour les consommateurs ?

Dans un secteur dominé par les mastodontes bancaires, ces nouvelles structures doivent offrir des avantages concurrentiels non négligeables si elles veulent être visibles pour les clients. Même si elles pêchent en notoriété, elles jouent sur la rapidité – moins hiérarchisées, ces structures peuvent bien souvent examiner les dossiers plus rapidement -, sur des taux compétitifs –  elles ont moins de coûts de structures que les organismes classiques – et sur la transparence – spécialisées dans un seul domaine, leur modèle est simple et compréhensible par tous – . Enfin, le modèle « sans banque » attire l’œil du consommateur averti depuis les dernières crises financières.

Prêt d’Union :  le bel exemple français

Prêt d’Union, est la version française de Lending Club qui dispose d’une plateforme mettant à disposition des emprunteurs des fonds collectés directement d’investisseurs (particuliers ou institutions). Fondée en 2009 par 4 co-fondateurs, la startup a obtenu un agrément bancaire de l’ACPR au bout de deux ans lui autorisant de lancer son activité qu’en 2011. Seule plateforme de crédit bénéficiant de cet agrément, la société peut alors s’étendre plus facilement au sein de l’Europe et offrir une alternative à la consommation du crédit auprès des banques. Aujourd’hui, 32.000 clients ont déjà fait appel à eux et la société prépare une ouverture de son activité en Italie et en Espagne.

En conclusion, les FinTechs offrent une alternative fiable et concurrentiel dans un marché qui était jusqu’ici monopolisé par les banques. Modèle fiable et durable ? N’hésitez pas à partager votre expérience sur kelfinfo.