Le 21 mars 2013, l’ancien Président de la République, Nicolas SARKOZY, est mis en examen pour « abus de faiblesse » envers la personne de Liliane BETTENCOURT.
3 ans après l’ouverture du dossier Bettencourt, de nombreux doutes planent encore sur cette affaire. Mais tout d’abord, retour sur les faits.
Retour sur l’affaire Sarkozy-Bettencourt
Liliane Bettencourt, principale actionnaire de L’Oréal, aurait reçu l’ancien président de la République à plusieurs reprises en 2007. De simples visites de courtoisies – dont certaines à la demande de la vieille dame – qui cacheraient cependant une plus sombre affaire. Pour financer la campagne de N. Sarkozy, Eric Woerth – son trésorier –aurait reçu 150 000€ de le part de Pascal de Maistre, comptable de L. Bettencourt. Une somme d’argent offerte peu après des retraits d’argent de ses comptes suisses, qui s’élèvent à hauteur de 800 000€.
L’ancien chef de l’Etat dément formellement avoir été au courant de ces échanges : « Les Bettencourt ne m’ont jamais donné un sou et je ne leur ai jamais rien demandé »
On le pensait hors de cause jusqu’à ce que le juge Gentil le mette en examen pour « abus de faiblesse ». Sont en cause certaines déclarations considérées suspectes par le magistrat : M. Sarkozy s’est-il rendu à plusieurs reprises au domicile des Bettencourt ? A-t-il rencontré l’héritière seule ou en présence de son mari ? Etait-il au courant des échanges d’argent entre son trésorier et la milliardaire ?
Coup de théâtre, le juge Jean-Michel Gentil reçoit le 27 mars 2013 des menaces de mort à son encontre et à celle de ses proches. Une lettre anonyme accompagnée de balles à blanc…
Dans ce climat de tension, ce sera au parquet de Bordeaux en charge de l’affaire de déterminer de façon impartiale l’implication de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt.
Pas moins de 12 personnes sont mises en examen dans ce dossier.
